diumenge, 13 de juliol del 2008

DROITS HUMAINS 2008 À LA MODE DE CRISTINA KIRCHNER

Diego Andrada a 14 ans et il est l'un des survivants de l'accident qui a coûté la vie à Juan Valdez lorsqu’une tribune malbâtie et bourrée de gens a tombé sur eux. Il est interné à l'hôpital Padilla avec des blessures coupantes sur le visage, sur les bras et avec une grave lésion aux poumons qui lui complique la respiration.

Diego est le cadet de neuf frères tous naîts du mariage d'Emilio (53), un employé de la mairie et de Juana (51). Malgré son âge adolescent, il n'étudie pas. Tous les matins, avec ses frères, à 7 heures, il est prêt pour monter sur l’autobus qui le portera aux fermes où il commencera sa journée de travail. Il gagne 80 $ (16 €) par semaine.

Quelques jours avant la fête nationale argentine, qui a lieu le 9 juillet, le frère du conseiller Díaz Prats de la mairie de Tafí Viejo -auquel ils connaissent comme “Paloma” (“Colombe”)- les a contactés pour les porter où parlerait Cristina Kirchner. Il leur a offert 12 $ (2,40 €), et en plus un sandwich et un paquet de cigarettes. À 9 heures ils se sont montés sur un vieil autobús dont les fenêtres n’avaient pas de vitres et ils se sont dirigés vers l’hippodrome. Ils sont passés sans problèmes devant les contrôles que la police provinciale faisait dans les routes. Ils sont arrivés à l'hippodrome à 10:30. Là ils ont reçu un tout petit sac et un sandwich de mortadelle. Le reste du paiement leur serait donné au retour.

Après deux heures, la tribune sur laquelle ils étaient s'est inclinée jusqu'à s’écrouler. Diego et Juan Valdez ont eté les plus afectés, et le dernier a décédé finalement. Les prémiers secours les a reçus de part de ses frères Jonathan (15) et Carlos (19).

A côté de Diego, son neveu Brian, âgé de 6 ans, s'est sauvé miraculeusement. Une fois que l'ambulance est arrivée, ils sont y montés mais Jonathan raconte: "Entre tous, nous avons dû la pousser parce qu’elle ne marchait pas. Je suis sorti en courant et nous avons pris le taxi jusqu'à l'hôpital. Nous avons rencontré ma maman, qui venait avec mes soeurs, et nous nous sommes rendus compte que elle-même était en risque de mourir de chagrin.”

Les Andrada continuent là, en attendant de l’aide. Le seul qui s'est approché est le maire de Tafí Viejo, Javier Pucharras. "Je suis allé chez le conseiller Díaz Prats et il m'a dit qu’il fallait parler avec ‘Paloma’ qui est en charge de tout". Carlos raconte: "Nous sommes y allés deux fois pour demander de l’aide. Ils m'ont seulement donné 15 $ (3 €) et m'ont interdit d’y revenir parce qu’ils n’en avaient plus d’argent. Ils nous ont dit que la Bety (comme est appelée l'épouse d'Alperovich, la députée nationale Beatriz Rojkés) était en train d’ordonner que nous étions accuillis par quelqu’un. On espère alors ça: jusque à maintenant, personne n’est arrivée.” Les gens de la famille, chacune à son tour, procurent des soins à Santiago à l'hôpital. Ils savent qu'il faudrá s'adapter, puisque la récupération va durer au moins cinquante jours.